Jean-François Gayraud, François Thual, «Géostratégie du crime», 2012

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Jean-François Gayraud, François Thual, « Géostratégie du crime », Paris: Odile Jacob, 2012

24: les grandes entités criminelles peuvent-elles phagocyter les États?

24: on sous-estime l’influence des mégafraudes dans le déclenchement des grandes crises financières

30: on parle de l’ «État profond », une expression évocatrice de l’existence de pouvoirs occultes puissants

34: Sur des marchés peu ou non régulés, les acteurs les moins honnêtes s’imposent toujours

47-48: Quel est le poids d’un État qui a comme unique réalité sa seule satisfaction identitaire, qui n’a aucune force militaire, économique, financière, médiatique?…Plus le monde sera parcellisé, plus les grandes entités criminelles pourront évoluer librement. Ces organisations criminelles se nourissent de cette hyperfragmentation car il est plus difficile de prendre le contrôle d’un grand État que de territoires minuscules, comme dans la péninsule balkanique ou ailleurs, tels les micro-État du Pacifique ou des Caraïbes…Ce sont des États à « souveraineté limitée ».

51: on ne parle jamais assez de la domination des cartels de la drogue dans les Caraïbes ou des triades chinoises dans le Pacifique Sud

52: Des fonds russes et japonais, issus largements du gran banditisme et de mafias, ont été complaisemment hébergés à Nauru. Le micro-État s’est transformé dans les années 1990-2000 en paradis fiscal et bancaire pour survivre…il a aussi vendu par dizaines des passeports au plus offrant.

53: Il y eut le Cuba de Fulgencio Batista, au pouvoir dans l’île à deux reprises (1940 à 1944 puis de 1952 à 1959). Cuba fut alors une enclave de la mafia italo-américaine qui y installa ses casinos

53: plus récemment, à Panama, Manuel Noriega…

54: l’île d’Haiti du temps des Duvalier père et fils

55: les Antille néerlandaises, avec l’île de Sint Maarten…un homme régnait en maître: Rosario Spadaro

56: Robert Allen Stanford, le « petit Madoff » et le premier Américain à avoir été fait chevalier du Commonwealth, était le premier employeur d’Antigua et Barbuda

60: Les néoconservateurs américains partisans de l’État minimum, prônant la déréglementation des marchés soi-disant autorégulateurs, ont dans les faits livré l’État aux lobbies de la finance, de la pharmacie, de l’armement, etc. La déréglementation et la privatisation ont bénéficié à une clientèle privée. L’État voit son périmètre d’intervention diminuer, mais il est en fait capturé par des forces prédatrices corrompant le système. Les institutions publiques sont mises au service d’intérêts privés, d’une clientèle. […]. Sur les deux cents États reconnus par l’ONU, vingt-cinq à cinquante pourraient aisément, selon les critères choisis, entrer dans cette catégorie des failed/collapsed States (Iraq, Libye, Somalie, Afghanistan, Syrie, Mali, Monténégro, Kosovo, etc.).

99: La kleptocratie est le régime politique ou plutôt politico-criminel le plus répandu sur la planète et pourtant le moins étudié par la science politique

111: au Mexique avec les cartels de la drogue qui mobiliseraient environ 100.000 hommes de main et qui se sont adjoint des entités paramilitaires d’ailleurs issues des forces spéciales

115: Le Monénégro est un petit pays de 700.000 habitants dont plus de la moitié du PIB est quasi officiellement constituée des revenus de trafics criminels: cigarettes, drogues, armes, traite des être humains, etc. Dans la région, le Monténégro est surnommé de manière symtpomatique « Narconégro ».

115: Kosovo : l’UCK nétait pas une armée mais en grand partie une réunion de chefs de clan mafieux ayant à l’origine mené des campagnes d’attentats contre le Serbes. Sans l’OTAN, cette faction terroriste et prédatrice n’aurait jamais pu prendre le pouvoir.

118: le Kosovo est un hub criminel. Au final, des chefs de bandes criminelles, déguisés en acteurs politiques, ont réussi à créer leur propre État. […]. La capitale du Kosovo, Pristina, entrera un jour prochain dans l’histoire du crime organisé comme un épicentre criminel aussi célèbre que Medellin, Chicago ou Palerme.

123: L’Espagne connaît en effet un effondrement criminel accéléré. Ce pays, surtout sa côte méditerranéenne, est devenus un lieu privilégié de remontée des drogues, de blanchiment d’argent et de refuge pour les gangsters internationaux. Soulignons qu’une partie de la bulle immobilière espagnole s’explique par l’afflux de l’argent de la drogue.

157: En Afghanistan la production de l’opium assure 60% du PIB

166: On pourrait d’ailleurs rapprocher cette géographie contemporaine des paradis fiscaux et bancaires avec celle des États filibustiers de la Caraïbe de l’Ancien Régime: on constaterait souvent une étonnante superposition

167 : La City of London Corporation est un État dans l’État…Hong Kong, Singapour…

168 : les nombreuses îles anglophones transformées en paradis fiscaux et bancaires, dans les Caraïbes et ailleurs

L’insana idea dello Stato Libero del Sudtirolo e le mafie transnazionali

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Nel Terzo Millennio, il solito, volgare refrain; il solito manicheismo

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Volendo preservare l’unità spirituale e culturale del Tirolo ed il suo patrimonio storico…

Proposta di Costituzione per lo Stato Libero del Sudtirolo, a cura dei Freiheitlichen

Tra sfide e rancori in India nasce un nuovo stato, il Telangana…la scelta del Congresso sta già ottenendo un effetto boomerang negli altri territori dove ci si batte per l’indipendenza. A Kokrajhar gli animi sono surriscaldati…per una protesta dei separatisti del Bodoland, Karbi e Anglong che vogliono divorziare dall’Assam. Incidenti anche nel Darjeeling per i sostenitori del Gorkhaland, mentre in Uttar Pradesh la ex premier Mayawati Kumari ha rilanciato la sua idea di dividere in quattro il più popoloso stato indiano.
Raimondo Bultrini, il Venerdì, 16 agosto 2013

L’offensiva filo-separatista della stampa angloamericana ha raggiunto il suo culmine nella seconda metà del 2012. Il 12 luglio 2012 Marcia Christoff Kurapovna, neoliberista sloveno-americana residente a Vienna, pubblica sul Wall Street Journal un peana in favore della dissoluzione di Grecia e Italia in piccole città-stato. Ambrose Evans-Pritchard, figlio di un antropologo invischiato nella strategia del divide et impera dell’imperialismo britannico, preconizza la jugoslavizzazione della Spagna (Telegraph 25 settembre 2012). Il New York Times pubblica un articolo di due indipendentisti catalani dal titolo “prigionieri della Spagna” (2 ottobre 2012). Il blog Charlemagne dell’Economist prevede rivolte tra i giovani catalani se i loro sogni indipendentisti non saranno soddisfatti (26 novembre 2012). Quello stesso giorno, sulle colonne del Wall Street Journal, Raymond Zhong esorta i catalani a creare un loro stato più snello, più generoso verso le imprese, più pragmatico, più parsimonioso (leggi: meno welfare, più precariato, licenziamento dipendenti pubblici e congelamento dei salari).

François Thual, expert en géopolitique , qui présenté son dernier ouvrage “Géostratégie du crime” (éd. Odile Jacob), co-écrit avec Jean-François Gayraud, commissaire divisionnaire en poste au Conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégique: « Nous ne sommes plus dans la série noire d’après-guerre ; désormais, sous l’action de puissances criminelles, les États eux-mêmes se trouvent contestés dans leur existence et doivent parfois battre en retraite. C’est la survie de nos démocraties qui est en jeu » : pour Jean-François Gayraud et François Thual, les phénomènes criminels sont bien loin d’échapper aux effets de la mondialisation, on le voit.
Pourquoi la grande criminalité internationale a augmenté de façon exponentielle ; comment la lutte contre le terrorisme et le recul de l’État un peu partout l’ont favorisée ; quelles sont les luttes de territoires entre organisations ; comment des empires criminels se constituent, menaçant l’équilibre des États ; comment l’argent sale pèse sur l’économie mondiale ; pourquoi les élites sont fragilisées : deux spécialistes croisent criminologie et géopolitique pour nous révéler les vrais dangers de demain et peut-être déjà d’aujourd’hui !
Conseiller du président du Sénat pour les affaires stratégiques, François Thual est professeur au Collège interarmées de défense (ex-Ecole de guerre). Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur la géopolitique dont certains ont connu un succès mondial.

La sovranità è onerosa, per questo si cerca di condividerla. La fascinazione quasi maniacale e consumistica per la sovranità particolaristica sovraccarica i contribuenti; frammenta l’umanità depotenziandola e intensificando screzi, frizioni, timori, risentimenti; moltiplica la già abnorme pletora di staterelli a sovranità limitata; condanna le entità politiche minori a una pressoché istantanea ed irrevocabile subordinazione clientelare nei confronti degli stati maggiori: rafforza chi è già forte e indebolisce chi è già debole (divide et impera). In primo luogo le oligarchie mafiose transnazionali – ufficiali e non ufficiali – come spiega François Thual.

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federalismo sì

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separatismo no

La cultura è il grimaldello usato per abbattere lo stato di diritto (da parte di certi interessi criminali) e ogni progetto federalista (da parte di certi interessi geostrategici), facendo leva su sentimenti originariamente innocenti e positivi, ma che vengono pervertiti, esasperati.

Non esiste una cultura padana, trentina, italiana, o una cultura americana, cinese, ebrea, indiana, bantù. Gli esseri umani non sono automi che eseguono un programma culturale (software) caricato nel loro cervello (hardware) alla nascita. Non esistono due italiani che usano la lingua italiana allo stesso modo e non esistono due sudtirolesi che saprebbero mettersi d’accorso su cosa si debba intendere per cultura sudtirolese e Heimat. Ogni cultura è una narrazione e ogni individuo è un narratore che la interpreta, la racconta a modo suo, declinandola secondo le sue sensibilità, aggiungendo qualcosa qui e lì, e togliendo qualcos’altro altrove. La cultura è un prodotto dell’immaginazione umana ed ogni mente, essendo diversa, contribuisce a renderla porosa, flessibile, incessantemente mutevole, eterogenea. Ogni persona narra la “sua” cultura ponendosi in relazione con altre persone che narrano la loro e solo Dio potrebbe cogliere la narrazione complessiva nella sua interezza, senza sacrificarne la complessità. La cultura non è un’essenza o un oggetto, le culture non si scontrano tra loro, non si confrontano, non conversano, non agiscono: non sono degli esseri viventi che operano per nostro conto.

La cultura è una relazione dinamica tra soggetti che non hanno come priorità la conservazione della medesima, ma il vivere pienamente, al meglio delle proprie possibilità. Per farlo, tutti noi usiamo la cultura come uno strumento e apprendiamo ad adoperare altri strumenti, perché lo troviamo utile e piacevole, e talvolta ci inganniamo e trasformiamo la narrazione in una tavola delle leggi, in un fine e non un mezzo.

Ci inchiniamo alla lettera delle presunte “leggi culturali” anche quando esse sono interpretate in modo tale da tradirne lo spirito. Chiunque rilevi un’eventuale discrepanza è accusato di tradimento. È una degenerazione patologica dell’idolatria, una dipendenza che ci vincola a degli idoli al posto dei significati che sono chiamati a rappresentare. Si chiama razzismo culturalista e non è diverso o migliore del razzismo su basi biologiche. È una patologia della coscienza che sclerotizza e mortifica (rende morto) ciò che è vivo, imbalsama ciò che è mutevole e variabile, reifica un parto della fantasia umana. Una patologia che dissemina superstizione, paura e violenza ed ostacola la naturale disposizione dei singoli a fiorire, maturare, emergere, trascendere le proprie circostanze, eccellere, ciascuno secondo le proprie inclinazioni.

Come la lettera delle leggi subisce un processo di decadimento (entropia), mentre il suo spirito resta immortale, perché si basa su ciò che è giusto, così le culture possono decadere, se si allontanano dal loro spirito, che è quello di riflettere la comune, universale esperienza umana.

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